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  • La montée du photovoltaïque : entre espoirs et tensions

    Depuis deux ans, l’association ‘‘Quels paysages pour la Piège ?’’ se mobilise pour défendre les terres de la "petite Toscane" du Lauragais contre un projet ambitieux de TotalEnergies . Celui-ci prévoit d’installer un parc photovoltaïque de grande ampleur dans les communes de Belpech, Saint-Sernin, Plaigne et Pécharic-et-le-Py. Avec ses 150 000 modules sur 172 hectares et une puissance annoncée de 75 mégawatt-crête (MWc) , ce projet suscite autant d’espoir pour la transition énergétique que d’inquiétudes pour l’environnement et le cadre de vie. Et TotalEnergies n’est pas seul : d’autres entreprises, comme RWE et Reden , projettent également d’investir dans la région, portant à 342 hectares les surfaces concernées entre Fanjeaux et Belpech. Cette montée du photovoltaïque provoque espoirs et tensions sur le territoire. La montée du photovoltaïque : entre espoirs et tensions Une pression croissante sur la biodiversité et les paysages Face à cette multiplication des projets, les associations locales, comme ‘‘Quels paysages pour la Piège ?’’ et le collectif citoyen Occitanie Aude (CCOA), tirent la sonnette d’alarme. Elles redoutent des impacts irréversibles : nuisances pour la faune sauvage, altération de la biodiversité, et une perte d’attractivité touristique pour ce territoire rural . La Piège, intégrée au réseau Natura 2000, abrite en effet 49 espèces d’oiseaux protégées, dont le busard cendré et l’engoulevent, dans des paysages riches et variés. Ces préoccupations sont au cœur des échanges avec les élus et les structures comme le pôle d’équilibre territorial et rural ( PETR ), qui travaillent à la révision du schéma de cohérence territoriale ( SCOT ) pour concilier développement durable et préservation des espaces naturels. Une stratégie énergétique en quête d’équilibre Dans ce contexte, le SCOT, dont le diagnostic prévoit une articulation entre biodiversité et développement énergétique, insiste sur la nécessité de limiter les grands projets photovoltaïques à des installations maîtrisées et acceptées, tout en préservant les terres agricoles de haute valeur . Cependant, la pression pour développer les énergies renouvelables reste forte : entre 2015 et 2024, la puissance solaire raccordée dans l’Aude a quadruplé, atteignant 422 MW . Ce territoire se positionne désormais comme un acteur clé en Occitanie, représentant près de 10 % de la puissance solaire régionale. La rédaction du document d’orientation et d’objectifs (DOO) du SCOT, prévue pour 2025, sera déterminante pour définir une stratégie équilibrée, répondant aux défis environnementaux, énergétiques et sociaux. Qu'en est-il du positionnement de MonTerrain ? Notre entreprise a la volonté d'accompagner les agriculteurs et les collectivités vers une transition écologique durable et responsable et cela passe par la sauvegarde des terrains cultivables. Nos installations solaires ont pour objectif de créer une électricité verte tout en améliorant la qualité de vos exploitations (sauvegarde et amélioration du bien-être animal et végétal). Avec les fermes agrivoltaïques nous trouvons le juste équilibre entre revenus complémentaires, production d'électricité verte et sauvegarde de votre exploitation. Envie d'installer une centrale solaire sur votre terrain ou votre toiture afin de diversifier vos revenus ? Vous pouvez   prendre rendez-vous  directement avec l'un de nos experts ou remplir notre  formulaire de contact .

  • Centrale solaire et abeille : un couple gagnant

    Les centrales solaires, souvent critiquées pour leur impact sur les terres agricoles, pourraient bien se révéler être des alliées insoupçonnées de la biodiversité et de l’agriculture. Loin de nuire aux écosystèmes environnants, elles peuvent contribuer à améliorer la pollinisation grâce à l’installation de ruches et à la plantation de végétaux mellifères . Ce mariage entre production d’électricité solaire et apiculture s’inscrit dans la logique de l’agrivoltaïsme, une approche innovante qui associe les bénéfices agricoles et énergétiques. De récentes études mettent en lumière le potentiel exceptionnel de cette synergie pour les cultures et les rendements agricoles. Centrale solaire et abeille : un couple gagnant Les bénéfices économiques et environnementaux de la pollinisation Les recherches des universités de Lancaster et de Reading en Angleterre montrent des résultats impressionnants : dans un rayon de 1500 mètres autour des centrales solaires équipées de ruches et donc d'abeilles, les rendements agricoles augmentent de manière significative , générant un gain potentiel de 95 millions d’euros par an. La pollinisation, renforcée par la présence accrue d’abeilles, profite à une large variété de cultures, telles que les fruitiers, les oléagineux et les légumineuses. Ces résultats soulignent l’importance de favoriser les abeilles sauvages en permettant à la biodiversité de se développer librement au sein des parcs photovoltaïques. Ce modèle enrichit non seulement les exploitations agricoles, mais contribue aussi à préserver les écosystèmes. Une pratique soutenue par des acteurs de l’énergie solaire Aux États-Unis, le laboratoire national Argonne a également mis en évidence des avantages économiques importants pour des cultures comme le soja, les amandes et les canneberges. L’ajout de plantes mellifères autour des parcs photovoltaïques pourrait accroître les rendements agricoles jusqu’à 1,51 million d’euros par an. En France, des entreprises comme Engie, Quadran, Akuo Energy et Urbasolar adoptent progressivement cette approche. En collaboration avec des apiculteurs, elles facilitent l’installation de ruches sur leurs terrains et financent parfois les activités apicoles, tout en laissant les sols se régénérer naturellement. L’agrivoltaïsme, un avenir prometteur pour l’agriculture et l’énergie Cette alliance entre centrales solaires et apiculture représente une réponse innovante à plusieurs défis contemporains : soutenir l’agriculture face aux changements climatiques, protéger la biodiversité, et maximiser les usages des terres tout en produisant une énergie renouvelable. En valorisant la complémentarité entre abeilles et panneaux photovoltaïques, les parcs solaires démontrent qu’il est possible de concilier performance économique, préservation de l’environnement, et transition énergétique . Envie d'installer une centrale solaire sur votre terrain ou votre toiture afin de diversifier vos revenus ? Vous pouvez   prendre rendez-vous  directement avec l'un de nos experts ou remplir notre  formulaire de contact .

  • Agrivoltaïsme au sol : état des lieux du cadre juridique

    L’encadrement juridique de l’agrivoltaïsme au sol a connu des avancées significatives depuis deux ans, grâce notamment à la loi du 10 mars 2023 sur l’accélération des énergies renouvelables. Bien que des précisions restent attendues, ce dispositif législatif vise à assurer une synergie entre production agricole et production d’électricité solaire, tout en fixant des règles strictes pour préserver l’activité agricole. Axelle de Lavenne, juriste pour les Chambres d’agriculture de Normandie, nous aide à faire le point sur ce cadre en 2024. Agrivoltaïsme au sol : état des lieux du cadre juridique Définition et objectifs de l’agrivoltaïsme L’agrivoltaïsme désigne des installations photovoltaïques situées sur des surfaces agricoles, où l’activité agricole continue sous ou entre les panneaux solaires. Réservé aux agriculteurs actifs et exploitations pédagogiques, ce dispositif doit obligatoirement offrir des services agronomiques à la parcelle concernée, comme l’adaptation au changement climatique, la protection contre les aléas, ou l’amélioration du bien-être animal . Le législateur a ainsi souhaité éviter les dérives et garantir une véritable complémentarité entre les deux activités. Conditions pour l’activité agricole et l’installation solaire Des exigences précises encadrent l’activité agricole sous les panneaux. Pour les cultures, le rendement ne doit pas baisser de plus de 10 % , tandis que pour les élevages , le taux de chargement à l'hectare et la production de biomasse fourragère ne doivent pas être affectés au-delà de ce seuil . Le revenu agricole doit également rester stable. Côté installations solaires, les développeurs doivent garantir une accessibilité agricole optimale, en limitant les emprises à 10 % de la surface et en prévoyant des hauteurs et espacements adaptés. Un arrêté interministériel est attendu pour fixer les taux de couverture maximum des terres agricoles. Déroulement et suivi d’un projet agrivoltaïque Un projet agrivoltaïque s’élabore généralement en partenariat entre un développeur et un agriculteur. Sur le plan administratif, il nécessite une déclaration préalable ou un permis de construire, soumis à l’avis conforme de la CDPENAF . Une fois en service, l’installation fait l’objet de contrôles réguliers pour s’assurer du maintien de l’activité agricole. Autorisée pour une durée initiale de 40 ans, l’installation impose, à terme, une obligation de démantèlement à la charge du propriétaire du terrain . Envie d'installer une centrale solaire sur votre terrain ou votre toiture afin de diversifier vos revenus ? Vous pouvez   prendre rendez-vous  directement avec l'un de nos experts ou remplir notre  formulaire de contact .

  • Prix négatifs de l’électricité : analyse et recommandations de la CRE

    Face à l'augmentation des épisodes de prix négatifs sur le marché de l’électricité en France, la Commission de régulation de l’énergie (CRE) a publié une analyse approfondie et des recommandations le 26 novembre. Ce phénomène, en hausse depuis 2022, traduit des déséquilibres temporaires entre l’offre et la demande, affectant notamment les producteurs d’énergies renouvelables (EnR). Pour optimiser l’utilisation du parc de production et limiter les pertes économiques pour la collectivité, la CRE propose des ajustements aux dispositifs de soutien existants, notamment pour les installations sous contrat d’obligation d’achat ou de complément de rémunération. Analyse du phénomène Les prix négatifs, bien qu’ils ne reflètent pas un dysfonctionnement systémique, sont de plus en plus fréquents, notamment en 2024 où ils ont concerné 235 heures au premier semestre (5,4 % du temps). Ces épisodes se concentrent souvent en début d’après-midi et le week-end, avec des prix atteignant parfois -134,9 €/MWh. Ce phénomène, selon la CRE, résulte d’une utilisation sous-optimale du parc de production. Il devient impératif de mieux adapter la production aux fluctuations de la demande, en ciblant notamment les heures à prix fortement négatifs pour ramener ces derniers à des niveaux proches des coûts marginaux des EnR. Recommandations pour les dispositifs de soutien La CRE suggère de modifier les contrats d’obligation d’achat en introduisant des incitations pour réduire ou stopper la production lors des heures à prix négatif. Elle recommande également de diminuer le seuil des installations basculant en complément de rémunération à 200 kW, renforçant ainsi leur participation à l’équilibrage du système électrique. Les parcs sous complément de rémunération bénéficient déjà de mécanismes incitatifs, comme le versement conditionnel d’une prime ou l’évitement de pertes sur le marché. En 2023, ces dispositifs ont conduit deux tiers de ces parcs à cesser leur production lors d’heures à prix négatif. La CRE insiste sur l’importance d’aligner ces incitations entre les différents types de soutien pour maximiser l’efficacité économique du système. Perspectives et adaptations nécessaires Pour réduire les impacts économiques des prix négatifs, la CRE appelle à un renforcement des incitations à l'arrêt temporaire de production et à une meilleure intégration des EnR dans le système électrique. Elle souligne aussi la nécessité d’ajuster les contrats entre producteurs et agrégateurs pour mieux refléter les signaux de marché. Ces mesures visent à concilier le développement des EnR avec la stabilité économique et opérationnelle du réseau électrique français. Envie d'installer une centrale solaire sur votre terrain ou votre toiture afin de diversifier vos revenus ? Vous pouvez   prendre rendez-vous  directement avec l'un de nos experts ou remplir notre  formulaire de contact .

  • L'Hérault en retard dans le développement des énergies renouvelables

    Dans un contexte d’urgence climatique, le développement des énergies renouvelables constitue un enjeu majeur. Pourtant, dans l’Hérault, les objectifs fixés à l’horizon 2030 semblent hors de portée. Entre retard dans la mise en œuvre des projets et défis environnementaux, l’État, les collectivités et les acteurs locaux sont appelés à intensifier leurs efforts tout en veillant à un équilibre entre transition énergétique et préservation de la biodiversité. Un retard préoccupant sur les objectifs de production L’Hérault accuse un sérieux retard dans le développement des énergies renouvelables, comme l’a souligné le préfet François-Xavier Lauch lors d’une récente réunion. Si le solaire progresse légèrement, les ambitions restent largement hors d’atteinte : multiplier par cinq la production photovoltaïque et par deux celle issue de l’éolien d’ici 2030 . Dans le cas de l’éolien, malgré des efforts pour identifier des zones d’accélération (ZAER), les installations actuelles et projetées ne suffisent pas à combler l’écart. La situation est similaire pour le photovoltaïque, où une multiplication des installations sur les toitures et les terrains disponibles est impérative pour espérer atteindre les cibles. Défis et opportunités pour les projets EnR Le développement des énergies renouvelables se heurte à plusieurs contraintes. La biodiversité, souvent négligée dans les projets, engendre des contentieux ralentissant leur réalisation. Cependant, des opportunités existent : de nouvelles réglementations permettent d’étendre les installations à des zones auparavant exclues, comme les secteurs à risque moyen d’incendie ou les zones inondables, sous réserve d’études rigoureuses. Par ailleurs, les communes jouent un rôle clé en identifiant des zones d’accélération adaptées, ce qui leur permet de construire une stratégie énergétique cohérente et bénéfique pour leur territoire. Un appel à la mobilisation collective Pour rattraper ce retard, les acteurs locaux doivent s’accorder sur les sites adaptés, notamment en privilégiant des terrains dégradés tels que des carrières ou déchetteries , tout en excluant les zones à forte valeur écologique ou patrimoniale. Avec seulement 250 hectares à identifier pour répondre aux objectifs, le défi semble réalisable à condition de dépasser les inerties actuelles . Le préfet de l’Hérault invite ainsi à une mobilisation collective et concertée pour accélérer la transition énergétique tout en respectant les spécificités locales. Envie d'installer une centrale solaire sur votre terrain ou votre toiture afin de diversifier vos revenus ? Vous pouvez   prendre rendez-vous  directement avec l'un de nos experts ou remplir notre  formulaire de contact .

  • Des modules solaires à 0,06€ en Chine : un nouveau record de prix !

    Début novembre, les prix des modules solaires ont atteint un niveau record de 0,055 €/Wc en Chine, selon Leen van Bellen de la plateforme Search4Solar. Bien qu’indicatifs d’une tendance mondiale à la baisse, ces tarifs restent bien inférieurs à ceux observés en France. Un nouveau record des prix des modules solaires en Chine Début novembre, les prix des modules solaires ont atteint un nouveau record en Chine, tombant à 0,055 €/Wc sur le marché FOB, selon Leen van Bellen, responsable européen de Search4Solar . Cette plateforme européenne spécialisée dans le commerce de produits solaires a confirmé une chute historique sous la barre des 0,06 €/W. Ce phénomène s'explique par des fabricants cherchant à écouler leurs stocks rapidement, une amélioration des chaînes d'approvisionnement, et une intensification de la concurrence. Ces dynamiques de marché ont conduit à des prix exceptionnellement compétitifs, bien qu’ils varient encore en fonction des technologies, comme les modules TOPCon, affichant des tarifs plus élevés. Les raisons de cette compétitivité La surproduction en Chine et l’arrivée massive de fabricants de qualité variable sur le marché ont contribué à tirer les prix vers le bas, notamment pour les modules utilisant la technologie PERC, en perte de vitesse face à l’adoption croissante des modules TOPCon. En parallèle, les fournisseurs ajustent leurs tarifs pour maintenir un équilibre entre l’offre et la demande. Toutefois, les fabricants dits "Tier 1", reconnus pour la qualité de leurs produits, conservent des prix plus élevés, allant de 0,080 €/Wc à 0,120 €/Wc, reflétant la segmentation du marché selon les performances et la qualité des produits. Un contraste marqué avec les prix en France En France, les prix des modules photovoltaïques restent bien au-dessus des niveaux chinois, atteignant entre 12 et 14 centimes €/Wc pour le marché tertiaire et BtoB, et jusqu'à 16 à 20 centimes €/Wc pour les particuliers. Ces écarts s’expliquent par les coûts supplémentaires liés au transport, à l’entreposage, et à la distribution, ainsi que par la prédominance de produits de meilleure qualité sur le marché français. Par ailleurs, les prix les plus bas observés en Chine ne concernent souvent que des modules de moindre qualité ou dépassés technologiquement, moins pertinents pour les exigences européennes. Envie d'installer une centrale solaire sur votre terrain ou votre toiture afin de diversifier vos revenus ? Vous pouvez   prendre rendez-vous  directement avec l'un de nos experts ou remplir notre  formulaire de contact .

  • La filière agrivoltaïque cherche à solidifier ses références agricoles

    L'agrivoltaïsme, qui se développe sur le territoire français, n'a pas encore pu faire pleinement ses preuves. En revanche, les résultats relevés sont prometteurs : protection contre les aléas climatiques, réduction du stress hydrique ou encore meilleure qualité des fruits sous panneaux. Une filière agrivoltaïque en quête de références agricoles L’agrivoltaïsme, encore jeune en France, souffre d’un manque de données robustes sur les effets des panneaux solaires sur les cultures et les élevages. Bien que des études préliminaires aient été menées, leurs résultats restent à confirmer sur plusieurs années. Cette situation complique les choix techniques nécessaires pour structurer la filière, comme en témoigne une conférence organisée par Photosol au Salon de l’agriculture. Les intervenants ont souligné la nécessité d’approfondir les recherches, notamment pour évaluer les impacts sur les rendements, la qualité des productions et la croissance animale. Premiers enseignements et enjeux techniques Les premières études montrent des résultats encourageants, notamment en arboriculture, viticulture et élevage ovin. L’ombre créée par les panneaux, principal atout et contrainte, semble moduler la croissance des cultures et protéger des aléas climatiques. Par exemple, des projets en Haute-Marne et des expérimentations suisses indiquent des bénéfices potentiels sur la qualité des fruits (calibre, taux de sucre). Cependant, les références agricoles agrivoltaïques manquent pour les grandes cultures et le pâturage bovin, essentiels au paysage agricole français. Ces observations appellent à une prudence dans l’analyse des résultats et à la poursuite des tests. Vers un suivi structuré de la filière Pour asseoir le développement de l’agrivoltaïsme, un observatoire national, piloté par l’ ADEME , collectera et analysera les données des parcs agrivoltaïques. Cette initiative vise à identifier les pratiques et technologies les plus adaptées tout en garantissant la productivité agricole. Les premières tendances, comme celles issues des études Photosol et INRAE sur les prairies, montrent des résultats prometteurs, notamment sur la régulation des ressources fourragères et le maintien de la croissance animale. Ce suivi permettra d’adapter les projets aux spécificités locales et de consolider les bases scientifiques et techniques de la filière. Envie d'installer une centrale solaire sur votre terrain ou votre toiture afin de diversifier vos revenus ? Vous pouvez   prendre rendez-vous  directement avec l'un de nos experts ou remplir notre  formulaire de contact .

  • Des panneaux photovoltaïques dans un cimetière en Loire-Atlantique

    Un projet de panneaux photovoltaïques dans un cimetière en Loire-Atlantique verra le jour dans moins de 2 ans. Cette installation, aux multiples enjeux, s'inscrit dans une démarche de transition énergétique locale. Découvrez toutes les modalités dans le présent article. Un projet innovant au service de la transition énergétique locale La commune de Saint-Joachim (Loire-Atlantique) a lancé un projet inédit en France : recouvrir son cimetière de 5900 panneaux photovoltaïques sur une surface de 9000 m². Cette installation, prévue pour fin 2025 ou début 2026, produira 1,2 MWc d’électricité redistribuée aux habitants via une association locale . Outre l’objectif énergétique, le projet répond à un problème récurrent d’inondations dans ce cimetière construit sur un marais, en installant une structure permettant aussi la récupération des eaux de pluie pour un usage municipal. Ce dispositif s’inscrit dans la démarche engagée par la commune depuis 2010 en faveur des énergies renouvelables. Un financement partagé et des retombées pour les habitants Le projet, d’un coût total de 4,5 millions d’euros, est financé à hauteur de 2,5 millions par la commune pour la structure et 2 millions par la revalorisation des bases fiscales, affectant indirectement les foyers. Les habitants peuvent adhérer à l’association Brièr’Energie moyennant une cotisation de 5 euros, permettant ensuite de bénéficier de réductions sur leurs factures d’électricité. Bien que certains élus d’opposition critiquent le projet pour des raisons éthiques et financières, la mairie et l’association mettent en avant les bénéfices environnementaux, économiques et sociaux , notamment l’amélioration des conditions de recueillement au cimetière et l’inclusion citoyenne dans la transition énergétique. Un engagement communal pionnier dans les énergies renouvelables Depuis plus d’une décennie, Saint-Joachim mène une politique énergétique ambitieuse, multipliant les installations photovoltaïques et aérovoltaïques sur ses bâtiments publics. En 2023, la commune produisait déjà plus d’électricité photovoltaïque (556.000 kWh) que ses besoins (310.000 kWh), tout en poursuivant des projets pour devenir autosuffisante d’ici 2030 . La démarche inclut un réseau d’autoconsommation communal pour partager cette énergie, tout en limitant l’usage des énergies fossiles. Cette stratégie avant-gardiste inspire désormais d’autres communes en France, désireuses de suivre cet exemple d’intégration des énergies renouvelables et de participation citoyenne. Envie d'installer une centrale solaire sur votre terrain ou votre toiture afin de diversifier vos revenus ? Vous pouvez   prendre rendez-vous  directement avec l'un de nos experts ou remplir notre  formulaire de contact .

  • Le rapport "Agrisolar Best Practice Guidelines" par SolarPower Europe

    Dernièrement, SolarPower Europe a publié son rapport "Agrisolar Best Practice Guidelines" afin de mettre en avant les bonnes pratiques qui allient production d’énergie solaire et pratiques agricoles durables.  Le rapport met en lumière l' agrisolaire comme solution clé pour répondre aux crises énergétique, climatique et agricole. Voici les principaux axes dégagés du rapport : Contexte et enjeux globaux : L’agrisolaire répond aux défis climatiques, énergétiques et alimentaires en combinant production agricole et photovoltaïque. Il s'inscrit dans les politiques durables européennes, comme le Green Deal et la PAC , pour une agriculture plus résiliente ; Avantages environnementaux : L’agrivoltaïsme réduit l'impact environnemental (érosion, besoins en eau, émissions), favorise la biodiversité et améliore la santé des sols grâce à une utilisation partagée des terres ; Bénéfices économiques et sociaux : Ce modèle diversifie les revenus des agriculteurs, stabilise leur activité face aux aléas climatiques, et soutient le développement rural en créant des emplois ; Applications et innovations : Différentes configurations, comme les panneaux surélevés ou les serres solaires, s'adaptent aux cultures locales. Les innovations incluent des solutions dynamiques et des capteurs pour optimiser les rendements ; Recommandations pratiques : Le rapport propose des lignes directrices pour le déploiement efficace de projets agrivoltaïques, avec une attention portée à l’intégration agricole, au respect des normes et aux impacts socio-environnementaux ; Il est également mentionnée dans ce rapport le Sustainable Agricultural Concept (SAC), ou Concept d'Agriculture Durable (CAD) , qui joue un rôle clé dans la mise en œuvre de projets combinant agriculture et énergie solaire. Les points principaux qui ressortent sont : L'Objectif : Le SAC vise à maximiser les bénéfices environnementaux, économiques et sociaux de l’exploitation agricole tout en intégrant des pratiques durables. Cela inclut la production d’énergie renouvelable tout en améliorant ou maintenant la productivité agricole. Composantes clés : Les critères du SAC incluent des aspects liés à la santé des sols, à la gestion durable de l’eau, à la biodiversité, et à l’atténuation des effets du changement climatique. Il s’aligne sur les objectifs de la Politique Agricole Commune (PAC), tels que les éco-régimes et les pratiques agricoles respectueuses de l’environnement. Approche holistique : Le SAC met l’accent sur une planification rigoureuse et un design réfléchi dès le début du projet, tout au long de son cycle de vie, pour garantir une co-utilisation efficace des terres agricoles et photovoltaïques. L’engagement communautaire et l’agroécologie sont également encouragés pour renforcer les impacts positifs. Intégration dans les projets agrivoltaïques : Le SAC est utilisé comme cadre de référence pour garantir que les projets agrivoltaïques respectent des normes élevées de durabilité. Les projets doivent démontrer qu'ils n'interfèrent pas avec l'activité agricole, mais la soutiennent ou l'améliorent. Ainsi, ces éléments font du SAC un pilier essentiel pour aligner les initiatives agrivoltaïques avec les objectifs plus larges de développement durable , tout en s'assurant que les terres agricoles restent productives et résilientes face aux crises climatiques. Envie d'installer une centrale solaire sur votre terrain ou votre toiture afin de diversifier vos revenus ? Vous pouvez   prendre rendez-vous  directement avec l'un de nos experts ou remplir notre  formulaire de contact

  • Mobilisation chez les agriculteurs : les raisons du mouvement

    A partir du 18 novembre les syndicats agricoles se remobilisent pour protester contre les difficultés économiques, l’accord avec le Mercosur et des normes trop contraignantes selon eux. Découvrez en détails les raisons de cette mobilisation chez les agriculteurs dans le présent article. Une mobilisation nationale des agriculteurs contre les difficultés agricoles (raisons) Les syndicats agricoles, emmenés par la FNSEA et les Jeunes Agriculteurs (JA) , relancent des mobilisations à partir du 18 novembre pour dénoncer des problèmes structurels et conjoncturels. Parmi leurs revendications figurent le rejet du projet de traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Mercosur , jugé menaçant pour les filières agricoles françaises, ainsi que des normes environnementales perçues comme trop contraignantes . Ces actions s’ajoutent à des mobilisations récentes sur divers sujets tels que la gestion du foncier, l’agrivoltaïsme ou les serres géantes, révélant un mécontentement général face aux politiques publiques. Une crise agricole aggravée par des catastrophes Malgré des assouplissements réglementaires concernant les pesticides et l’élevage intensif, les revenus des agriculteurs continuent de stagner, tandis que des calamités climatiques et sanitaires frappent durement les filières. En 2024, les récoltes céréalières et viticoles ont atteint des niveaux historiquement bas en raison des sécheresses et des excès de pluie. Parallèlement, les éleveurs font face à des épidémies récurrentes comme la fièvre catarrhale ovine, la maladie hémorragique épizootique et la grippe aviaire , mettant en péril leurs exploitations et accentuant leur détresse. Des revendications économiques et structurelles Les agriculteurs dénoncent un "ras-le-bol des normes" et réclament une juste rémunération pour leur travail. Malgré un niveau de vie médian similaire à celui des autres ménages actifs, les agriculteurs supportent une charge de travail bien supérieure, aggravée par des écarts de revenus selon les filières. Les lois Egalim , censées équilibrer la répartition des profits entre producteurs et industriels, ont eu des effets limités , tandis que des décisions d’entreprises comme Lactalis ou Savencia illustrent une pression croissante sur les producteurs . L’accord Mercosur, symbole d’une colère généralisée Le projet de traité avec le Mercosur cristallise les tensions, perçu comme une menace directe pour l’agriculture française. Bien que le gouvernement ait promis de s’y opposer, les négociations semblent se poursuivre en coulisses, suscitant la méfiance des syndicats. Cette mobilisation des agriculteurs coïncide avec le sommet du G20 au Brésil, soulignant la portée internationale des enjeux. Pour de nombreux agriculteurs, cet accord symbolise une politique agricole européenne déconnectée des réalités locales . Des enjeux politiques et des fractures sectorielles Cette nouvelle vague de mobilisations s’inscrit également dans un contexte politique marqué par les élections aux chambres d’agriculture. Les syndicats, en quête de légitimité, cherchent à rassembler une profession éclatée en divers courants idéologiques, allant des libéraux pro-européens aux écologistes socio-altermondialistes. Les pouvoirs publics peinent à concilier des intérêts aussi divergents, renforçant le sentiment d’abandon au sein de la profession et alimentant une crise agricole de plus en plus profonde. Envie d'installer une centrale solaire sur votre terrain ou votre toiture afin de diversifier vos revenus ? Vous pouvez   prendre rendez-vous  directement avec l'un de nos experts ou remplir notre  formulaire de contact .

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