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  • Le duo solaire et hydrogène

    La transition énergétique repose sur deux piliers : produire une énergie propre et pouvoir la stocker efficacement. Si le solaire photovoltaïque a largement démontré son potentiel, il reste limité par une contrainte majeure : l’intermittence. Comment faire lorsque le soleil ne brille pas ? L’hydrogène vert pourrait être la clé. En associant panneaux solaires et production d’hydrogène, il devient possible de stocker l’énergie renouvelable sur le long terme, de la transporter et de l’utiliser dans des secteurs variés (industrie, mobilité, chauffage). Décryptage d’un duo promis à un avenir stratégique. Solaire et hydrogène Solaire et hydrogène : pourquoi cette combinaison est-elle prometteuse ? Le solaire génère une électricité abondante, mais sa production fluctue selon l’ensoleillement. De son côté, l’hydrogène vert, produit par électrolyse de l’eau à partir d’électricité renouvelable, permet de convertir ce surplus en un carburant propre et stockable . Ce vecteur énergétique peut ensuite être utilisé pour alimenter des véhicules, des industries ou encore être reconverti en électricité via une pile à combustible. En 2025, les coûts de production de l’hydrogène vert baissent rapidement  : selon l’IRENA, ils pourraient descendre sous 2 €/kg d’ici 2030 , rendant cette solution compétitive face aux énergies fossiles. Des projets pilotes comme H2Med en Europe  ou Solar Hydrogen Valley en France  illustrent déjà la faisabilité à grande échelle. Comment fonctionne le duo solaire-hydrogène ? Associer panneaux solaires et production d’hydrogène repose sur une technologie clé : l’électrolyse . Lorsque la production photovoltaïque excède la consommation, l’électricité alimente un électrolyseur qui sépare l’eau en oxygène et hydrogène. Ce dernier est ensuite stocké sous forme gazeuse ou liquide , prêt à être utilisé pour : La mobilité verte  : alimenter des véhicules hydrogène (trains, bus, voitures) ; L’industrie  : remplacer l’hydrogène gris, encore issu du gaz naturel ; La réinjection électrique  : produire de l’électricité en période de forte demande. Cette synergie résout un problème majeur : l’intermittence solaire , en transformant l’énergie excédentaire en un carburant stockable, transportable et neutre en carbone. Quels sont les avantages concrets d’associer solaire et hydrogène ? Les bénéfices sont nombreux, tant sur le plan énergétique qu’économique et environnemental : Stockage longue durée  : là où une batterie perd son énergie après quelques jours, l’hydrogène peut être stocké des mois ; Développement des énergies locales  : autonomie énergétique pour les territoires ; Réduction des émissions  : un hydrogène 100 % vert remplace l’hydrogène fossile, responsable de 2 % des émissions mondiale ; Diversification des usages  : alimentation des réseaux électriques, carburant pour poids lourds, chauffage des bâtiments. En France, le plan Hydrogène 2030 prévoit 6,5 GW d’électrolyse installés , avec un investissement public de 9 milliards d’euros . Quels défis freinent encore cette technologie ? Malgré son potentiel, le duo solaire-hydrogène se heurte à plusieurs obstacles : Coût initial élevé  : un électrolyseur industriel représente plusieurs centaines de milliers d’euros ; Rendement global  : la conversion électricité → hydrogène → électricité entraîne des pertes (30 à 40 %) ; Infrastructure insuffisante  : peu de stations de recharge hydrogène en France (moins de 50 en 2025). Cependant, la dynamique est lancée : TotalEnergies, Engie et Lhyfe  multiplient les projets hybrides pour faire baisser les coûts et améliorer les performances. Quel avenir pour cette combinaison en France et en Europe ? Les perspectives sont immenses. D’ici 2030, l’Union européenne vise 10 millions de tonnes d’hydrogène renouvelable par an . Des projets territoriaux émergent, comme HyPort en Occitanie ou Masshylia en Provence, associant centrales photovoltaïques et production d’hydrogène pour alimenter des bus, camions et industries locales. En parallèle, le secteur des fermes hybrides solaire-hydrogène  séduit les investisseurs. Certaines estimations prévoient un marché mondial de 200 milliards d’euros en 2035 , avec une adoption massive dans les zones isolées, les ports et l’aviation. FAQ Produire de l’hydrogène avec du solaire, est-ce rentable aujourd’hui ? Pas encore pour un usage individuel, mais la rentabilité s’améliore rapidement pour les projets industriels ou collectifs grâce à la baisse des coûts des électrolyseurs et aux aides publiques. Une maison équipée de panneaux solaires peut-elle produire son hydrogène ? Techniquement oui, mais cela reste très coûteux pour un particulier. Cette solution sera d’abord réservée aux collectivités et aux entreprises. Pourquoi associer solaire et hydrogène plutôt que des batteries ? Les batteries sont idéales pour un stockage court terme (heures ou jours). L’hydrogène permet un stockage saisonnier et alimente des usages variés (mobilité, industrie, électricité).

  • Crowdfunding solaire : comment investir dans un projet local ?

    À l’heure où la transition énergétique devient une priorité collective, les citoyens souhaitent s’impliquer plus concrètement dans la production d’énergie renouvelable. Le crowdfunding solaire  s’impose alors comme un levier d'action local et accessible. En quelques clics, il est désormais possible de financer un projet photovoltaïque près de chez soi tout en générant un rendement financier. Mais comment fonctionne ce type d’investissement participatif ? Quelles sont les plateformes fiables ? Et surtout, est-ce un placement rentable et sécurisé ? Décryptage d’une tendance en plein essor. Crowdfunding solaire : comment investir dans un projet local ? Crowdfunding solaire : comment fonctionne cet investissement citoyen ? Le crowdfunding solaire  (ou financement participatif solaire) permet à des particuliers de soutenir financièrement l’installation de panneaux photovoltaïques sur des toitures ou au sol, en échange d’un retour sur investissement. Ces projets sont portés par des entreprises, des agriculteurs, des collectivités, ou encore des coopératives citoyennes. Le principe est simple : Le porteur de projet a besoin de fonds pour finaliser son installation solaire ; Il passe par une plateforme de financement participatif pour collecter des prêts (avec ou sans intérêts) auprès de particuliers ; En retour, ces derniers perçoivent un remboursement périodique, assorti d’intérêts allant généralement de 4 à 7 % selon les projets. Ce modèle permet de démocratiser l’investissement solaire tout en favorisant le développement d’une énergie propre à l’échelle locale. Quels sont les avantages d’un investissement en crowdfunding solaire ? S’engager dans un projet de crowdfunding solaire  local présente plusieurs atouts, à la fois financiers, environnementaux et sociétaux. Le solaire citoyen donne du sens à votre épargne Investir dans un projet photovoltaïque de votre région, c’est : Participer activement à la transition énergétique ; Soutenir l’économie locale et les circuits courts ; Valoriser son territoire (bâtiments agricoles, écoles, friches, etc.). Un placement aux rendements compétitifs Contrairement aux livrets bancaires classiques, les projets solaires en financement participatif offrent souvent un rendement net compris entre 4 et 6 % par an , avec une durée d’engagement de 2 à 5 ans  en moyenne. Un ticket d’entrée accessible La mise minimale se situe généralement entre 20 € et 50 € , ce qui rend cet investissement ouvert à tous les budgets , sans condition de patrimoine. Quelles plateformes choisir pour financer un projet photovoltaïque ? De nombreuses plateformes se sont spécialisées dans le crowdfunding énergétique , avec des projets sélectionnés et encadrés juridiquement. Voici quelques acteurs majeurs en France : Enerfip , le leader du financement participatif vert. Spécialisée dans les projets d’énergie renouvelable, Enerfip a déjà levé plus de 400 millions d’euros  et compte plus de 50 000 investisseurs . Lendosphere , un acteur historique du secteur. Avec un accent fort sur la transparence et la pédagogie, Lendosphere propose régulièrement des projets solaires partout en France. Lumo , soutenue par La Banque Postale. Lumo propose un accès simplifié à des projets d’énergie verte, avec des outils d’analyse détaillés pour guider les investisseurs. Toutes ces plateformes sont enregistrées auprès de l’Autorité des marchés financiers (AMF) , ce qui garantit un cadre réglementé et sécurisé. Quels sont les risques à connaître avant d’investir ? Comme tout placement, le crowdfunding solaire  comporte des risques qu’il convient d’évaluer en amont. Le risque principal est lié au porteur de projet En cas de défaillance de l’entreprise porteuse du projet (retard, faillite), le remboursement peut être partiellement compromis. Les retours sont fixes mais non garantis Le taux d’intérêt annoncé est prévisionnel. Il dépend du bon déroulement du projet et des performances techniques de l’installation solaire. La liquidité est faible Les fonds sont souvent bloqués pendant plusieurs années, sans possibilité de revente anticipée. Il faut donc être prêt à immobiliser son capital  sur la durée. Pour limiter les risques, il est recommandé de diversifier ses investissements  sur plusieurs projets ou plateformes. FAQ Est-il possible de défiscaliser un investissement en financement participatif solaire ? Pas directement. Les intérêts perçus sont soumis au prélèvement forfaitaire unique (PFU) de 30 %. Toutefois, certaines plateformes proposent des projets via des coopératives citoyennes éligibles à des réductions fiscales. Peut-on choisir un projet proche de chez soi ? Oui, c’est même l’un des grands intérêts du crowdfunding solaire : vous pouvez sélectionner des projets géolocalisés, souvent à moins de 50 km de votre domicile. Quels sont les critères pour sélectionner un bon projet ? Il est conseillé de vérifier la solidité financière du porteur de projet, la durée de l’investissement, le rendement proposé et le taux de financement déjà collecté.

  • Canicules, sécheresses, poussières : comment le climat impacte le rendement solaire ?

    Le changement climatique fait peser des contraintes inédites sur les installations photovoltaïques: canicules répétées, sécheresses prolongées, poussières ou particules fines … Ces phénomènes impactent les performances des panneaux et remettent en cause le modèle traditionnel de production solaire ainsi que le rendement solaire. Mais quels sont les effets réels du climat sur le rendement photovoltaïque ? Voici une analyse complète, enrichie de chiffres concrets et de conseils pour anticiper ces impacts en 2025. Canicules, sécheresses, poussières : comment le climat impacte le rendement solaire ? Climat impact rendement solaire : quels effets concrets sur vos panneaux ? Avant de penser aux solutions, il est crucial de comprendre comment les variations climatiques influencent la production solaire. Les fortes chaleurs réduisent significativement la production Lors d’une canicule, la température des modules peut dépasser les 60 °C, ce qui fait chuter leur rendement de 0,35 % par degré Celsius au-dessus de 25 °C. En pratique, un pic à 45 °C peut entraîner une perte d’efficacité de près de 7 % par rapport à la production nominale . La sécheresse favorise la poussière mais réduit l’albédo Le manque de pluie permet aux particules et au sable de s’accumuler sur les panneaux. Cela génère une chute de production estimée à 5 à 10 % en zones arides , surtout si aucun nettoyage n’est réalisé. Comment la poussière et les particules atmosphériques affectent-elles les performances ? Même sans pluie, l’installation peut perdre de son efficacité à cause des dépôts de surface. L’encrassement impacte la lumière entrante La poussière ou la suie sur la surface vitrée agit comme un filtre. Une couche légère suffit à réduire jusqu’à 5 % du flux lumineux  capté. Les cendres volcaniques ou agricoles détériorent les modules Parfois, les particules sont chargées chimiquement : cendres agricoles (épandages), poussières industrielles. Elles accélèrent la corrosion ou micro-fissurent les surfaces , provoquant une baisse de rendement durable, voire des pannes localisées. Comment les conditions extrêmes modifient-elles l’opérabilité du réseau solaire ? Les fortes chaleurs modifient également le comportement du réseau électrique, avec une incidence directe sur l’équilibre production-consommation. Les pics de consommation réduisent l’efficience du système En période de canicule, la demande électrique explose. Les panneaux fournissent davantage en journée, mais le réseau devient instable , ce qui entraîne des limitations de production (effet “curtailment”). En juin 2025, malgré un ensoleillement record, certaines régions ont dû réduire volontairement la production solaire aux heures de pointe pour préserver la stabilité du réseau. Le refroidissement des onduleurs devient critique Les onduleurs, vitaux pour la conversion DC/AC, perdent en efficacité en cas de surchauffe . Sans ventilation adaptée ni shade, leur rendement chute et peut induire des arrêts temporaires . Quelles stratégies adopter pour limiter les pertes liées au climat ? Mieux vaut prévenir l’impact du climat que subir les baisses de rendements. Voici des pistes concrètes. Installer un système de monitoring intelligent Des plateformes connectées permettent de détecter en temps réel les chutes anormales de production. Cela facilite l’activation rapide d’un nettoyage ou d’un ajustement. Utiliser des panneaux à faible coefficient thermique Certains modèles récents affichent un coefficient de rendement moins sensible à la chaleur (-0,2%/°C), permettant de limiter les pertes en période de canicule. Planifier des nettoyages ciblés après les épisodes de sécheresse Dans les régions poussiéreuses ou agricoles, programmer un nettoyage avec eau déminéralisée ou robot automatisé après deux mois sans pluie peut éviter jusqu’à 10 % de déperdition annuelle . Conclusion Le climat influence de façon tangible le rendement solaire , entre surchauffe, poussières, et déséquilibres réseau. Mieux connaître ces interactions permet aux propriétaires et aux gestionnaires d’installations de limiter les effets négatifs. Grâce à des choix techniques adaptés et un entretien régulier, il est possible d’optimiser la performance des systèmes photovoltaïques même en 2025, période marquée par l’instabilité climatique. FAQ Les panneaux solaires chauffent-ils vraiment ? Oui, en cas de canicule, la température du module peut dépasser 60 °C, entraînant une baisse de rendement de 5 à 7 %. À quelle fréquence faut-il nettoyer les panneaux en zone sèche? Un nettoyage avec eau déminéralisée tous les 6 à 12 mois après de longues périodes sans pluie est conseillé pour limiter la perte de rendement. Faut-il choisir un onduleur ventilé pour les régions chaudes ? Oui. Un onduleur bien ventilé ou équipé d’un système de refroidissement passive peut maintenir son efficacité malgré les pics de température.

  • Moratoire sur les énergies renouvelables rejeté

    La transition énergétique française vient de franchir une étape cruciale. Début juillet 2025, l’Assemblée nationale a rejeté la proposition de moratoire sur les énergies renouvelables , portée par certains groupes politiques opposés à l’expansion du solaire et de l’éolien. Cette décision est perçue comme une bouffée d’oxygène pour les acteurs des renouvelables , à un moment où la filière doit accélérer pour respecter les engagements climatiques. Mais derrière cette victoire symbolique se cache une réalité plus complexe, entre pression des opposants, besoins énergétiques croissants et impératifs climatiques . Moratoire sur les énergies renouvelables rejeté Moratoire sur les énergies renouvelables rejeté : que s’est-il passé à l’Assemblée ? L’annonce a été accueillie avec soulagement par les professionnels du secteur. Mais ce rejet n’est pas un simple coup de théâtre : il est le fruit d’un contexte politique tendu et d’un lobbying intense. Une proposition controversée et très médiatisée La proposition de moratoire visait à suspendre toute nouvelle installation d’éoliennes et de centrales photovoltaïques  en attendant un réexamen des impacts environnementaux et paysagers. Elle a suscité un vif débat au Parlement et dans les médias, alimenté par : Les critiques sur l’artificialisation des sols ; La contestation locale de certains projets éoliens ou agrivoltaïques ; La crainte d’une perte de souveraineté foncière. Le rejet comme signal fort pour la filière Finalement, une majorité de députés a voté contre , considérant qu’un moratoire aurait : Freiné la trajectoire de neutralité carbone 2050 ; Mis en péril des investissements privés et publics colossaux ; Envoyé un signal négatif aux collectivités déjà engagées dans des projets ENR. Exemple concret :  Plus de 2 GW de projets solaires, déjà en phase d’instruction, auraient été gelés si la mesure avait été adoptée. Pourquoi le rejet de ce moratoire est-il stratégique pour la France ? Le refus de ce moratoire ne se limite pas à un simple symbole politique : il conditionne l’avenir énergétique français dans un contexte de crise climatique et de volatilité des prix de l’électricité. Les objectifs climatiques imposent d’accélérer les projets La France s’est engagée à atteindre 45 GW de solaire et 40 GW d’éolien terrestre d’ici 2030 , conformément à la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE). Un moratoire aurait rendu ces objectifs inatteignables , tout en exposant la France à des pénalités européennes pour non-respect des trajectoires. La souveraineté énergétique reste un enjeu majeur Alors que la consommation électrique repart à la hausse (+6 % en 2024 selon RTE), diversifier le mix énergétique  est vital pour réduire la dépendance aux importations, notamment lors des pics hivernaux. Exemple :  En juin 2025, le solaire est devenu la première source d’électricité en Europe , confirmant que la filière est désormais stratégique. Quelles sont les prochaines étapes pour les énergies renouvelables ? Si la filière a échappé à un gel temporaire, elle reste sous surveillance politique et sociétale. Une vigilance accrue sur l’acceptabilité des projets Pour éviter que de nouvelles propositions similaires émergent, les acteurs du secteur doivent renforcer la concertation avec les territoires , notamment : Expliquer les bénéfices locaux (recettes fiscales, emplois, autoconsommation collective) ; Intégrer des projets de paysage et biodiversité dès la conception ; S’appuyer sur l’agrivoltaïsme ou les friches industrielles pour limiter les conflits d’usage. Des réformes à venir pour sécuriser la filière Le gouvernement prévoit la publication, à l’automne 2025, de nouveaux décrets d’application de la loi d’accélération des ENR , avec : Une simplification des procédures administratives ; Un encadrement renforcé des projets en zones agricoles ; La création de zones d’accélération  validées par les communes pour fluidifier les autorisations. Conclusion Le rejet du moratoire sur les énergies renouvelables  est une victoire pour la filière solaire et éolienne, mais elle demeure fragile . La filière doit désormais transformer cette décision politique en dynamique durable , en misant sur des projets exemplaires sur le plan environnemental, une concertation accrue avec les territoires et une pédagogie renforcée auprès du grand public. L’épisode rappelle que la bataille des renouvelables n’est pas qu’énergétique, elle est aussi culturelle et territoriale . FAQ Qu’aurait entraîné l’adoption du moratoire sur les ENR ? Un gel de plusieurs gigawatts de projets, un retard sur les objectifs climatiques et une perte de confiance des investisseurs. Pourquoi certains élus s’opposent-ils aux projets solaires ou éoliens ? Principalement pour des raisons paysagères, de biodiversité ou de pression foncière, bien que les études d’impact montrent souvent un effet limité. Ce rejet signifie-t-il que les projets seront désormais plus simples à lancer ? Pas exactement. Les procédures restent encadrées, mais le rejet du moratoire évite un blocage national et encourage la planification locale.

  • Sous les panneaux solaires, les framboises prospèrent

    Alors que le réchauffement climatique affecte durement la production agricole, une solution innovante prend racine en France : l’agrivoltaïsme. En combinant culture agricole et production d’électricité solaire, ce modèle hybride séduit de plus en plus. Dernier exemple en date : la culture de framboises sous des panneaux solaires, qui montre des résultats surprenants. Réduction de la température de 10 °C, gain d’humidité de 25 %, maintien de la qualité et allongement de la saison de production. Sous les panneaux solaires, les framboises prospèrent Panneaux solaires, framboises prospèrent avec 10 °C de moins et 25 % d’humidité en plus : de quoi parle-t-on exactement ? Installée dans les Pyrénées-Orientales, cette expérimentation menée par Sun’Agri démontre que l’ombre partielle générée par les panneaux photovoltaïques   crée un microclimat bénéfique pour certaines cultures sensibles à la chaleur. Les capteurs installés sur place mesurent une température moyenne inférieure de 10 °C sous les panneaux, avec une hygrométrie relevée à +25 % . Ces conditions atténuent le stress hydrique des plants de framboises et préservent leur qualité gustative. Loin de gêner la culture, le solaire devient ici un allié climatique. Quels bénéfices concrets pour les agriculteurs producteurs de petits fruits ? Contrairement aux idées reçues, l’installation de panneaux solaires en hauteur ne pénalise pas la production. Les framboisiers testés ont montré un maintien de la quantité et de la qualité   des récolte s, même durant les pics de chaleur estivale. En période de forte sécheresse, ce filet d’ombre dynamique agit comme une serre inversée : il protège les cultures au lieu de les enfermer . Résultat : moins d’irrigation, moins de pertes, et un allongement possible de la saison de production. L’agrivoltaïsme peut-il être déployé à grande échelle sur d’autres cultures ? Si la framboise est emblématique, d’autres cultures fragiles (salades, myrtilles, herbes aromatiques) pourraient tirer profit de l’ agrivoltaïsme . L’enjeu est d’ adapter le type de panneaux (fixes ou mobiles) , leur hauteur, leur densité et l’algorithme de pilotage pour répondre aux besoins spécifiques de chaque plante. Le concept repose sur une logique de synergie : il ne s’agit pas d’installer des panneaux au détriment du rendement agricole, mais de les intégrer intelligemment dans le cycle de production . Comment concilier rentabilité énergétique et production agricole durable ? En plus de protéger leurs cultures, les agriculteurs peuvent valoriser l’électricité produite sur leurs terres . Le tarif d’achat garanti, associé à des baux ou contrats de co-investissement, offre une nouvelle stabilité économique , bienvenue dans un contexte de volatilité climatique et de hausse des coûts. Selon l’ADEME, un hectare équipé de panneaux agrivoltaïques peut générer jusqu’à 90 MWh par an , soit l’équivalent de la consommation de 20 foyers. Coupler cet usage à une activité agricole crée une double performance environnementale et économique . Cette solution est-elle soutenue par les institutions et le cadre réglementaire ? Face aux résultats positifs, les pouvoirs publics ont multiplié les appels à projets agrivoltaïques  depuis 2023. Des guides techniques ont été publiés pour éviter les dérives purement spéculatives et garantir la primauté de l’agriculture . En parallèle, certaines Régions, comme l’Occitanie ou la Bretagne, encouragent ce type de projets via des aides à l’investissement ou des partenariats entre chambres d’agriculture et développeurs solaires. Conclusion Le cas des framboises cultivées sous panneaux solaires est bien plus qu’une curiosité : il incarne une nouvelle voie agricole , plus résiliente face au climat, et plus en phase avec la transition énergétique. Si cette dynamique est encadrée avec exigence, elle pourrait redonner souffle à des exploitations en difficulté , tout en répondant aux objectifs de production d’énergie bas-carbone. FAQ Toutes les cultures peuvent-elles bénéficier de l’agrivoltaïsme ? Non. Certaines, comme les céréales ou les cultures mécanisées, sont peu compatibles. Les espèces sensibles à la chaleur ou à l’ensoleillement direct, comme les petits fruits, les légumes-feuilles ou certaines plantes médicinales, sont plus adaptées. L’installation de panneaux solaires empêche-t-elle l’accès aux parcelles ? Les installations agrivoltaïques sont conçues pour laisser passer la lumière et permettre la circulation des engins agricoles , grâce à des structures surélevées et espacées. Est-ce rentable pour un agriculteur ? Oui, si le projet est bien dimensionné. L’agriculteur peut tirer un revenu complémentaire  de la vente d’électricité, tout en améliorant la productivité  de ses cultures sensibles à la chaleur.

  • Photovoltaïque : une fédération pour contrer les attaques

    Alors que le solaire devient un pilier incontournable de la transition énergétique en France, sa montée en puissance ne va pas sans tensions. Depuis plusieurs mois, la filière photovoltaïque fait face à une multiplication des critiques : artificialisation des sols, conflit avec les terres agricoles, remise en question des subventions… Face à cette pression croissante, les acteurs du secteur ont décidé de riposter de manière structurée. En juillet 2025, une nouvelle fédération unifiée a été créée pour défendre les intérêts et pour contrer les attaques du photovoltaïque, restaurer son image auprès du grand public et des élus, et renforcer la cohérence du discours porté par la profession. Photovoltaïque : une fédération pour contrer les attaques Une filière sous pression : pourquoi le solaire est-il attaqué de toutes parts ? Depuis plusieurs mois, l’énergie solaire cristallise les tensions. Alors que le photovoltaïque affiche des records de production et suscite un fort engouement, il est également devenu la cible d’un discours politique et médiatique critique, parfois virulent . Entre accusations de bétonnage des campagnes, inquiétudes foncières liées aux projets agrivoltaïques , et remise en question des aides publiques, les acteurs du solaire ont vu s’intensifier les attaques. Exemple concret :  des projets suspendus dans plusieurs départements, des recours en justice à la hausse, et des élus locaux interpellés sur leur soutien au solaire. C’est dans ce climat tendu qu’une initiative inédite vient de voir le jour : la création d’une fédération unifiée pour défendre la filière solaire. Photovoltaïque fédération pour contrer les attaques: quel est son objectif réel ? Face aux critiques, les professionnels du solaire n’entendent plus rester silencieux. Le 10 juillet 2025, plus de 120 entreprises et associations actives dans le photovoltaïque ont annoncé la création d’une fédération interprofessionnelle , rassemblant développeurs, exploitants, industriels, bureaux d’études, agriculteurs partenaires et collectivités. L’objectif est clair : Unir les voix de la filière pour peser davantage dans le débat public ; Répondre aux campagnes de désinformation ; Valoriser les bonnes pratiques et l’intégration paysagère ; Mieux informer les citoyens et les élus sur la réalité du solaire. "Nous devons reprendre la main sur le récit", affirme un porte-parole du collectif, soulignant que le photovoltaïque souffre encore d’une perception biaisée, loin de son potentiel réel pour la souveraineté énergétique. Comment cette fédération s’organise-t-elle concrètement ? La fédération adopte une structure souple mais réactive , avec des groupes de travail régionaux, une cellule de veille médiatique, un comité scientifique et un pôle juridique. Une gouvernance ouverte Elle mise sur une gouvernance participative : 1 voix pour chaque membre, quelle que soit sa taille ; Représentation équilibrée entre les acteurs agricoles, industriels et territoriaux ; Une charte éthique imposée à tous les adhérents. Une communication proactive Des campagnes d’information seront lancées dès septembre 2025, à travers : Des vidéos pédagogiques ; Des tribunes dans la presse régionale ; Une plateforme de transparence sur les projets solaires en cours. Quelles retombées espérer à court et moyen terme ? La fédération espère désamorcer certaines oppositions locales , aujourd’hui nourries par le manque d’information ou par des amalgames avec d’autres formes d’artificialisation. En parallèle, elle souhaite instaurer un dialogue plus équilibré avec les décideurs publics , alors que la future loi sur l’accélération des énergies renouvelables (prévue à l’automne 2025) s’annonce déterminante. Exemple d’impact souhaité :  éviter des restrictions trop générales sur les terrains agricoles, en valorisant les projets bien intégrés et coconstruits. Quels enjeux pour l’avenir du photovoltaïque en France ? Cette démarche arrive à un moment clé : La France doit multiplier par trois sa capacité photovoltaïque d’ici 2035 ; Le climat politique reste instable sur les sujets énergétiques ; L’acceptabilité sociale devient un critère central de réussite des projets. Si la fédération réussit son pari, elle pourrait devenir un modèle de gouvernance collective dans la transition énergétique, où information, transparence et participation  deviennent les maîtres mots. FAQ Qui peut adhérer à la fédération photovoltaïque créée en 2025? Tout acteur du solaire – développeur, agriculteur, industriel, bureau d’études, élu local – peut rejoindre la fédération, à condition de signer la charte éthique et de s’engager dans une démarche de concertation. La fédération va-t-elle réellement freiner les oppositions locales ? Elle ne les fera pas disparaître, mais en apportant de l’information claire, des exemples concrets et des engagements fermes, elle vise à restaurer un climat de confiance et à faire émerger un débat plus serein. Quels sont les premiers projets que la fédération va soutenir ? Des initiatives pilotes de sensibilisation dans les régions les plus tendues (Sud-Ouest, PACA, Centre-Val de Loire) sont prévues, ainsi qu’un programme d’observatoire des retombées locales des projets solaires.

  • Le solaire, première source d’électricité en France et en Europe

    En juin 2025, un cap historique a été franchi : le solaire est devenu la première source de production d’électricité en France et en Europe. Une performance symbolique… mais pas seulement. Ce changement reflète une transformation structurelle profonde du paysage énergétique européen. Alors que l’opinion publique reste divisée et que certains acteurs politiques freinent l’expansion des énergies renouvelables, le photovoltaïque poursuit son ascension et prouve sa capacité à répondre aux besoins énergétiques à grande échelle. Décryptage d’un tournant stratégique pour la transition énergétique européenne. Le solaire, première source d’électricité en France et en Europe Solaire première source d’électricité en France et en Europe : que s’est-il passé en juin 2025 ? La première place occupée par l’énergie solaire dans la production électrique de juin 2025 n’est pas le fruit du hasard. Elle résulte d’une conjonction de facteurs climatiques, technologiques et économiques. Un ensoleillement exceptionnel a boosté les rendements L’un des moteurs de cette performance est tout simplement… la météo. Le mois de juin 2025 a connu un ensoleillement record sur une grande partie de l’Europe, avec une hausse de 15 à 20 % de l’irradiation solaire par rapport à la moyenne des cinq dernières années . Conséquence directe : les installations photovoltaïques, qu’elles soient en toiture, au sol ou agrivoltaïques , ont produit massivement, frôlant les 18 % de la production électrique européenne  selon les premières estimations de l’ENTSO-E (European Network of Transmission System Operators for Electricity). Les capacités installées ont explosé en Europe L'autre explication tient à l’ampleur des nouvelles installations : la capacité photovoltaïque installée en Europe a dépassé les 350 GW début 2025 , contre 260 GW seulement deux ans plus tôt. En France, on approche désormais les 50 GW raccordés, avec une forte poussée des projets sur bâtiments agricoles , industriels et fonciers délaissés. Une baisse continue des coûts favorise les projets Grâce à des coûts divisés par 10 en 15 ans, le photovoltaïque est devenu l’énergie la moins chère du mix , même sans subvention. De nombreux développeurs optent désormais pour des modèles en vente directe sur les marchés de gros , ou à travers des contrats de gré à gré (PPA) signés avec des entreprises. Quels pays ont contribué à cette domination solaire européenne ? L’Allemagne, l’Espagne et la France arrivent en tête, mais d’autres pays plus discrets émergent. L’Allemagne reste le moteur de l’énergie solaire Avec plus de 80 GW installés, l’Allemagne a couvert plus de 25 % de sa demande en électricité en juin grâce au solaire , selon Fraunhofer ISE. Les aides au stockage et l’ autoconsommation ont dopé le marché résidentiel et tertiaire. L’Espagne tire parti de son ensoleillement et de ses grandes centrales L’Espagne reste le champion de la production solaire au sol , avec des parcs gigantesques dans la région d’Andalousie et d’Estrémadure. En juin, 30 % de sa production électrique provenait du photovoltaïque. La France comble son retard, notamment grâce au monde agricole Avec une croissance annuelle proche de 6 GW supplémentaires installés par an , la France accélère. Le solaire progresse sur les toitures d’exploitations agricoles, les friches industrielles et les parkings, malgré une réglementation encore parfois complexe. Le cadre de l’agrivoltaïsme joue aussi un rôle clé dans cette progression. Quels freins politiques et réglementaires subsistent encore ? Malgré ce succès, le solaire reste confronté à plusieurs résistances. L’opposition locale reste un frein majeur Des projets sont bloqués par des oppositions locales ou des maires réticents, malgré des études d’impact favorables . L’image des panneaux, le mitage paysager ou la peur d’une artificialisation nourrissent les tensions. Des décisions politiques ralentissent l’élan À l’échelle européenne, certains gouvernements, influencés par des coalitions conservatrices, ont cherché à réduire les subventions  ou rendre les procédures plus complexes . En France, la loi sur l’accélération des renouvelables de 2023 a certes posé des bases solides, mais l’application locale reste inégale. Ce pic est-il durable ou conjoncturel ? Même si juin 2025 est exceptionnel, les projections confirment que cette domination du solaire ne sera plus anecdotique. Selon SolarPower Europe, le solaire pourrait représenter 30 à 40 % de l’électricité produite dans l’UE d’ici 2040 , avec des capacités installées dépassant 1000 GW. L’intégration de solutions de stockage, de pilotage intelligent et de réseaux flexibles permettra de sécuriser l’approvisionnement et de dépasser les limites actuelles liées à l’intermittence. FAQ : Le solaire, leader de l’électricité en 2025 Est-ce que le solaire peut couvrir toute la demande énergétique européenne ? Pas seul. Il doit être complété par d'autres sources renouvelables (éolien, hydraulique) et des solutions de stockage pour garantir la stabilité du réseau. Ce pic solaire est-il le résultat d’une bulle temporaire ? Non. Si la météo a joué un rôle en juin, les données montrent une croissance structurelle des capacités installées et une baisse durable des coûts. Est-ce que les citoyens peuvent participer à cette dynamique ? Oui, via l'autoconsommation, l’investissement dans des projets collectifs ou en louant leur toiture ou terrain à un développeur solaire.

  • Fiscalité : comment sont imposés les revenus issus du solaire sur terrain agricole ?

    La ruée vers le solaire gagne peu à peu les campagnes françaises. Sur les hangars agricoles ou au sol, les panneaux photovoltaïques fleurissent, attirés par la promesse de revenus complémentaires stables et par la transition énergétique. Mais un élément reste souvent nébuleux : la fiscalité . Comment ces revenus solaires sont-ils imposés  ? Relèvent-ils toujours du régime agricole  ? Peuvent-ils remettre en cause des exonérations foncières ou fiscales  ? Cet article vous guide dans cet univers fiscal parfois complexe, avec des exemples concrets et des chiffres récents pour éclairer vos choix. Fiscalité : comment sont imposés les revenus issus du solaire sur terrain agricole ? Fiscalité revenus solaire sur terrain agricole : comment sont-ils classés ? Avant de parler impôts, il faut bien comprendre que la fiscalité des revenus solaires sur terrain agricole dépend du statut juridique de l’installation  et du mode d’exploitation choisi : Production intégrée à l’exploitation agricole  : cas fréquent des toitures de hangars photovoltaïques agricoles , où le producteur reste l’agriculteur ; Location de terrain ou de toiture à un tiers  : cas d’un bail emphytéotique photovoltaïque ou d’une mise à disposition à un développeur ; Création d’une société dédiée (SPV)  : où l’agriculteur devient actionnaire du projet. Chacune de ces options entraîne une fiscalité différente, tant pour les impôts sur les revenus que pour la TVA ou la fiscalité locale. Les revenus solaires sont-ils toujours considérés comme agricoles ? Bonne nouvelle : les revenus issus de la vente d’électricité photovoltaïque peuvent rester imposés en bénéfices agricoles … mais sous conditions strictes. Pour rester dans le régime agricole, il faut que l’activité solaire soit considérée comme accessoire à l’activité principale . L’administration fiscale pose deux conditions : L’activité solaire doit utiliser des biens affectés à l’exploitation (ex. toiture de hangar agricole); Les recettes solaires ne doivent pas dépasser 50 % des recettes agricoles. Exemple concret  :Un agriculteur engrange 70 000 € de recettes agricoles par an. Sa centrale photovoltaïque génère 25 000 € de chiffre d’affaires annuel grâce à la revente d’électricité. Ses revenus solaires restent considérés comme agricoles (car 25 000 / (70 000 + 25 000) = 26,3 %). Quel régime fiscal si les revenus dépassent le seuil agricole ? Si l’activité solaire prend trop d’ampleur ou si elle est totalement indépendante de l’exploitation agricole, les revenus passent dans la catégorie des BIC . Cela peut survenir lorsque : La centrale est exploitée par une société séparée (SPV) ; Les revenus solaires dépassent 50 % des recettes globales ; La production est totalement indépendante de l’activité agricole. Conséquences : Passage à l’impôt sur les sociétés si la société est une personne morale ; Imposition au barème progressif de l’IR (BIC) si exploitation individuelle ; Comptabilité commerciale obligatoire. Qu’en est-il de la TVA sur les revenus solaires agricoles ? La vente d’électricité photovoltaïque est soumise à la TVA   au taux de 20 % . Les agriculteurs peuvent donc déduire la TVA sur leurs investissements solaires (panneaux, onduleurs, travaux de raccordement). Mais attention : En dessous de 91 900 € de chiffre d’affaires total, le régime de la franchise en base peut s’appliquer ; Si l’exploitant opte pour la TVA, il doit déclarer et reverser la TVA collectée sur ses ventes . Chiffre utile  : En 2025, EDF OA rachète le surplus photovoltaïque autour de 13 c€/kWh, soit 130 € HT/MWh. La TVA s’ajoute sur la facture de vente. Louer son terrain agricole à un développeur photovoltaïque : quelles conséquences fiscales ? Lorsqu’un agriculteur loue son terrain ou son toit à un développeur , il ne touche pas de revenus issus de la vente d’électricité, mais un loyer foncier . Celui-ci est généralement imposé dans la catégorie des revenus fonciers (pour un particulier) ou des BIC (si société exploitante). Points clés : Les loyers sont soumis à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux (17,2 %) ; Une exonération partielle de taxe foncière peut être accordée sous conditions pour les centrales solaires ; Les droits de mutation ou de plus-value peuvent être impactés en cas de vente ultérieure du terrain. Exemple concret  :Un agriculteur du Sud-Ouest loue 5 ha à un développeur solaire pour 3 500 €/ha/an. Il déclare donc 17 500 € de revenus fonciers imposables. Ces revenus solaires peuvent-ils impacter les exonérations agricoles ? C’est un point souvent ignoré : les revenus photovoltaïques peuvent remettre en cause certains avantages fiscaux agricoles , notamment : L’exonération partielle de taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) ; Le régime des plus-values professionnelles agricoles en cas de vente ; Le statut de jeune agriculteur et ses aides spécifiques. D’où l’intérêt de bien anticiper la structuration juridique du projet solaire avant de se lancer. Conclusion La fiscalité du solaire sur terrain agricole est un domaine technique et stratégique . Mal maîtrisée, elle peut alourdir la charge fiscale ou entraîner la perte de précieux avantages. À l’inverse, bien structurée, elle permet d’optimiser son projet, de générer des revenus stables et d’inscrire son exploitation dans la transition énergétique. Avant toute décision, faites-vous accompagner par un expert fiscaliste ou un conseiller agricole spécialisé dans le photovoltaïque. FAQ Est-ce que tous les revenus solaires sont considérés comme agricoles ? Non, seulement s’ils restent accessoires à l’activité agricole principale et ne dépassent pas 50 % des recettes globales. Sinon, ils basculent en BIC. Dois-je payer la TVA sur la revente d’électricité solaire ? Oui, sauf si vous êtes sous le régime de la franchise en base de TVA. Dans la majorité des cas, la TVA est due à 20 %. Peut-on louer un terrain agricole pour du solaire sans perdre son statut agricole ? Oui, mais le loyer est imposé différemment. Et attention : cela peut impacter certaines exonérations fiscales ou aides agricoles si le projet est mal structuré.

  • Zones propices au solaire : ma commune est-elle concernée ?

    La transition énergétique ne cesse de gagner du terrain, et le solaire en est l’un des piliers majeurs. Pourtant, toutes les communes ne disposent pas du même potentiel pour accueillir des installations photovoltaïques. Relief, ensoleillement, réseaux électriques, contraintes environnementales : autant de critères qui dessinent la fameuse carte des « zones propices ». En 2025, cette notion devient stratégique, car les pouvoirs publics accélèrent la planification territoriale du solaire. Mais comment savoir si votre commune est dans une zone favorable ? Et surtout, quels sont les leviers pour y installer des panneaux solaires ? Zones propices au solaire : ma commune est-elle concernée ? Zones propices au solaire pour les communes : quels critères déterminent leur délimitation ? Avant de savoir si votre commune est concernée, il faut comprendre sur quels fondements reposent ces fameuses zones propices. Derrière cette appellation, se cachent des analyses très techniques qui visent à favoriser des projets rentables tout en respectant l’environnement. L’ensoleillement reste le premier critère Il paraît évident qu’une région ensoleillée sera plus favorable au solaire qu’une autre. À titre d’exemple, en 2024, le productible solaire (kWh/an par kWc installé) varie en France de 900 kWh/kWc dans le Nord  à plus de 1 450 kWh/kWc dans le Sud-Est . Exemple concret : Un même projet de 500 kWc produira environ 450 000 kWh/an en Bretagne, contre près de 725 000 kWh/an en Provence-Alpes-Côte d’Azur. La différence peut peser lourdement sur la rentabilité. La proximité des infrastructures électriques est stratégique Installer une centrale photovoltaïque nécessite de se raccorder au réseau . Une commune proche d’un poste source ou d’une ligne moyenne tension est avantagée. Sinon, le coût de raccordement peut grimper de plusieurs centaines de milliers d’euros. Les contraintes environnementales influencent les zones propices Zones Natura 2000, périmètres de protection de captage, zones humides … Ces contraintes écologiques peuvent interdire ou limiter fortement la construction d’une centrale solaire. C’est pourquoi les « zones propices » tiennent compte de la biodiversité locale . Comment savoir si ma commune fait partie d’une zone propice au solaire ? Nombre de propriétaires fonciers, de collectivités ou même de particuliers se posent aujourd’hui la question : « Ma commune est-elle dans la liste ? ».  Bonne nouvelle : il existe des outils et démarches pour obtenir la réponse. Les documents d’urbanisme intègrent désormais des zones spécifiques Depuis la loi d’accélération des énergies renouvelables (2023), chaque commune doit identifier des « zones d’accélération des ENR » . Ces zones figurent peu à peu dans les PLU (Plans Locaux d’Urbanisme) ou dans les documents intercommunaux. Exemple : Dans l’Hérault, la communauté de communes du Clermontais a cartographié plus de 700 hectares de zones propices au solaire , incluant friches industrielles, toitures et terres agricoles à faible rendement. Des plateformes en ligne facilitent le repérage L’État a mis en place plusieurs portails pour vérifier si un terrain est situé dans une zone favorable. Parmi eux : CartoZAEnR  : carte interactive des zones d’accélération ; Géoportail (couches ENR) ; Outils régionaux mis à disposition par les DREAL. En quelques clics, il est possible d’y saisir l’adresse de sa commune et de visualiser les zones identifiées. Quels avantages à être en zone propice pour le solaire ? Au-delà de la faisabilité technique, figurer dans une zone propice ouvre de réelles opportunités économiques et administratives. Voyons pourquoi il est intéressant de s’y trouver. Les délais administratifs sont raccourcis Un projet situé dans une zone propice bénéficie d’instructions plus rapides , notamment au niveau de l’instruction préfectorale. La procédure environnementale peut parfois être allégée, sauf en cas de forte sensibilité écologique. Les projets obtiennent plus facilement des financements Banques et investisseurs considèrent qu’un terrain inscrit dans une zone propice présente moins de risque. Cela facilite l’accès aux financements ou aux partenariats avec des développeurs solaires. Exemple : En région Centre-Val de Loire, une exploitation agricole a pu boucler un financement bancaire à taux réduit car son hangar se trouvait dans une zone prioritaire identifiée par la région. Les collectivités locales y voient un levier de développement Pour une commune, accueillir du solaire signifie souvent : Nouvelles recettes fiscales (IFER, taxes locales) ; Création d’emplois locaux ; Valorisation des terrains inexploités. Quelles démarches entreprendre si ma commune n’est pas encore en zone propice ? Pas de panique si votre commune n’est pas encore référencée dans les zones propices. Il existe plusieurs leviers pour changer la donne et monter un projet malgré tout. Engager le dialogue avec la mairie ou l’intercommunalité La loi offre la possibilité aux collectivités de réviser leurs documents d’urbanisme pour intégrer de nouvelles zones. Un porteur de projet peut tout à fait proposer un terrain jugé pertinent . Réaliser une pré-étude technique Même hors zone propice, un développeur solaire peut réaliser une étude de faisabilité. Si le terrain présente de bons atouts (ensoleillement, absence de contraintes environnementales), il peut convaincre la collectivité de le classer en zone favorable . Exemple : Dans la Marne, une friche agricole non identifiée au départ a finalement été intégrée à une zone d’accélération après qu’un développeur eut démontré son intérêt économique et écologique. Conclusion La question « Ma commune est-elle concernée par les zones propices au solaire ? »  est devenue centrale pour tous ceux qui détiennent un terrain ou souhaitent investir dans le photovoltaïque. En 2025, la planification énergétique se précise et dessine les contours des territoires les plus favorables au solaire. Même si votre commune n’est pas encore sur la carte, rien n’est figé : des démarches sont possibles pour la faire entrer dans la course solaire. Dans tous les cas, se renseigner reste le premier pas vers un projet rentable et durable. FAQ Les zones propices au solaire concernent-elles aussi les toitures ? Oui, elles incluent aussi bien le foncier au sol que les grandes toitures industrielles ou agricoles, selon les PLU ou les schémas régionaux. Un terrain hors zone propice peut-il accueillir du solaire ? C’est possible, mais cela demandera plus d’études et potentiellement des délais administratifs plus longs. Existe-t-il des aides spécifiques pour les zones propices au solaire ? Indirectement, oui : ces zones facilitent l’accès aux subventions, à des tarifs d’achat plus intéressants et à un traitement prioritaire des dossiers.

  • Top 5 des projets rentables pour un terrain non constructible

    Posséder un terrain non constructible peut sembler contraignant au premier abord. Pourtant, ces parcelles souvent délaissées recèlent un potentiel insoupçonné. De plus en plus de propriétaires cherchent à transformer ces espaces inexploitables en véritables sources de revenus complémentaires. Qu’il s’agisse de production d’énergie renouvelable, d’activités agricoles ou de services innovants, de nombreuses options existent pour valoriser intelligemment votre terrain. Découvrez ci-dessous les 5 projets les plus rentables   en 2025 pour tirer parti de votre foncier non constructible. Top 5 des projets rentables pour un terrain non constructible Quels sont les projets rentables terrain non constructible en 2025 ? Avant de choisir un projet, il est essentiel de connaître les contraintes de votre parcelle : zonage réglementaire, accès, nature du sol, servitudes éventuelles… Une bonne préparation vous aidera à faire le bon choix et à optimiser la rentabilité. Voici notre top 5 des projets les plus rentables en 2025 sur un terrain non constructible : La location pour centrale photovoltaïque ; L'agrivoltaïsme ; Les projets de loisirs ; La location pour stockage ou entreposage temporaire ; La ferme de cultures spécialisées . Découvrons-les en détails dans le présent article. La location pour centrale photovoltaïque : une opportunité majeure ? Le photovoltaïque au sol est devenu l’un des leviers les plus accessibles pour monétiser un terrain non constructible. De nombreux développeurs recherchent des surfaces bien exposées (idéalement sud ou sud-est) pour y implanter des parcs solaires. Exemple concret  : Un terrain de 5 hectares en Nouvelle-Aquitaine peut générer jusqu’à 20 000 à 30 000 € de loyers annuels   sur 30 ans , sans investissement initial de la part du propriétaire. L’exploitant prend en charge l’ensemble des démarches : études, autorisations administratives, construction et maintenance. Comment l’agrivoltaïsme peut-il valoriser un terrain agricole non constructible ? L’ agrivoltaïsme consiste à combiner une activité agricole avec la production d’électricité solaire . Des structures surélevées équipées de panneaux photovoltaïques permettent de continuer l’élevage ou les cultures tout en générant un revenu supplémentaire. Selon les configurations, un agriculteur peut percevoir : Un loyer fixe pour la mise à disposition du terrain ; Un complément issu de la vente d’électricité. Chiffre clé  :  Un hectare agrivoltaïque peut produire entre 900 et 1 200 € de revenu annuel net supplémentaire , hors production agricole. L’agrivoltaïsme est particulièrement encouragé par les pouvoirs publics, car il limite l’artificialisation des sols . Peut-on implanter un projet de loisirs sur un terrain non constructible ? Beaucoup de terrains non constructibles sont autorisés à accueillir des installations légères, démontables ou saisonnières . Les activités de loisirs de pleine nature peuvent ainsi représenter une excellente alternative. Quelques exemples : Parcours d'accrobranche ; Aires de stationnement pour camping-cars (avec bornes de services) ; Parcours d’orientation ou sentiers thématiques. Tendance  :  Selon Atout France , le tourisme de plein air connaît une progression de +15 % en fréquentation sur les 5 dernières années , ce qui en fait une piste très porteuse. La location pour stockage ou entreposage temporaire est-elle envisageable ? Certains professionnels recherchent des parcelles hors zones urbanisées pour stocker des matériaux, des engins ou des containers . Si votre terrain est accessible par une voie carrossable, la location peut être simple à mettre en place. Selon la localisation et la surface disponible, un terrain peut être loué entre 2 € et 5 €/m²/an , parfois plus si l’accès est sécurisé. Exemple concret  : Un terrain de 3 000 m² loué à une entreprise de BTP peut rapporter 6 000 à 15 000 €/an . Pensez toutefois à vérifier le PLU et les éventuelles restrictions environnementales avant de signer un bail. Est-il possible d’installer une ferme de culture spécialisée ? Certaines cultures spécifiques (plantes aromatiques, fleurs, bois énergie) n’exigent pas de terrain constructible. Elles peuvent transformer une friche en revenu agricole valorisé localement. Par exemple : La culture de lavande ou de plantes médicinales, la production de miscanthus (biomasse)  ou encore les fleurs coupées ou horticulture de niche. Chiffre clé  :  Le miscanthus peut produire jusqu’à 15 tonnes/ha/an , revendues aux filières biomasse et chauffage. Cette diversification permet de garder un statut agricole et de bénéficier d’aides à l’installation ou de subventions régionales. Conclusion Un terrain non constructible n’est pas synonyme d’inutilité. Bien au contraire, il offre de multiples opportunités pour générer des revenus réguliers et diversifiés. Qu’il s’agisse d’énergie solaire, de culture spécialisée, de stockage ou de loisirs de plein air, le plus important est d’adapter le projet aux spécificités de votre parcelle et aux attentes du territoire. Anticiper les contraintes réglementaires, s’entourer de professionnels et réaliser des études préalables sont les clés d’une valorisation réussie. FAQ Faut-il un permis de construire pour installer des panneaux solaires sur un terrain non constructible ? Non, pas forcément. Selon la puissance et la taille du projet, une déclaration préalable ou un permis d’aménager peut suffire. Le développeur photovoltaïque se charge en général des démarches. Puis-je louer un terrain non constructible à une entreprise sans changer sa destination ? Oui, à condition que l’usage respecte la réglementation locale et le PLU (ex. stockage, stationnement, cultures temporaires). Quelle est la durée d’un bail pour une centrale solaire ? En moyenne entre 20 et 40 ans, avec un loyer annuel versé au propriétaire et revalorisé pendant la durée du contrat.

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